Le pasteur Yvon Charles et son épouse Anne-Marie

L’œuvre du Centre Missionnaire

La vocation du Centre Missionnaire

La vocation du Centre Missionnaire peut être résumée par le mot «signe» : «Etre un signe de l’actualité de l’évangile.»

Fondateur, et Président du Centre Missionnaire depuis sa création, le Pasteur Yvon Charles en connaît mieux que quiconque la vocation. Le texte qui suit est tiré d’une interview publiée dans le Document «Expériences» n° 110, paru en 1998, rétrospective alors de plus de 30 années de vie du Centre Missionnaire.

«La vocation du Centre Missionnaire est née de ma vocation propre et de la «vision» spirituelle que le Seigneur m’a donnée ; je la typifierai donc par le mot «signe» ; être signe, au milieu des hommes de ce temps, de l’authenticité et de l’actualité du message de l’Evangile et de l’oeuvre et du dessein de Dieu qui se poursuit d’âge en âge.

Le journalisme m’avait conduit, et plus encore depuis lors, dans bien des lieux et bien des milieux, et j’avais été frappé de ce qui me semblait être le déphasage, l’inadéquation de beaucoup d’églises et d’oeuvres par rapport aux préoccupations et à la vie des hommes et femmes de ce temps.

Mon souci a donc été pour la part modeste qui m’a été confiée, d’essayer de leur adresser un signe qui les amène à réfléchir sur leur destinée, à s’arrêter pour faire le point, à mesurer la vanité d’une vie en dehors du dessein de Dieu… Et peu à peu, d’une manière très forte, très profonde, est née en moi ce que l’on peut appeler la «vision» d’un centre missionnaire avec ses trois points de repère :

– Prêcher le message simple et vivant de la Bonne Nouvelle de l’Evangile à chaque être humain, en insistant pour les chrétiens sur la nécessité de vivre dans la présence sainte de Dieu, à obéir réellement à sa Parole, dans une foi simple, vraie et pleine d’espérance, à retrouver les «anciens chemins» de l’Evangile éternel.

– Edifier une équipe d’hommes et de femmes qui, partageant cette vocation, unis en Christ, œuvreraient ensemble dans ce but, essayant de tout leur coeur, par la grâce de Dieu, de réaliser en vérité et concrètement dans la vie quotidienne cette parole de l’Evangile : «Aimez-vous les uns les autres ; à ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples si vous avez de l’amour les uns pour les autres».

– Etablir un lieu où l’on pourrait vivre ensemble l’Evangile dans la communion fraternelle, dans le partage, la complémentarité des ministères et aussi où l’on pourrait 24 heures sur 24 accueillir le pauvre, le marginal… qui a besoin d’un repas et d’être hébergé pour une nuit, ou celui qui aimerait s’arrêter un moment pour visiter le Centre Missionnaire, pour méditer, pour prier… ou qui désirerait un entretien.

Ce lieu devenant donc un lieu signe par son existence, tout d’abord, par son rayonnement ensuite.»

 

Pourquoi avoir choisi le nom de «Centre Missionnaire» ?

 «Cette appellation est venue tout naturellement, comme l’oeuvre n’est pas seulement un lieu d’église, mais un lieu missionnaire par essence, où l’on vient et d’où partent de nombreuses actions ; le mot «Centre» étant celui qui symbolise le plus cette vocation et le mot «Missionnaire» qui en définit l’orientation.»

«Pasteur-ouvrier», à l’exemple de ce que fit l’apôtre Paul…

«Deux points importants sont à souligner : C’est que, après avoir répondu à l’appel de Dieu et m’être préparé pour le pastorat suivant le cursus habituel, dès les commencements la pensée de l’évangélisation de la Bretagne a été constamment présente, et nous a amenés et nous amène à faire beaucoup en ce domaine. Une seconde pensée fut tout aussi forte : celle d’établir des contacts avec les différentes églises et en particulier les églises dites «historiques», et ce pas seulement sur le plan régional et national, mais également international. Puis-je me permettre de vous faire remarquer que tout ceci était une gageure quand l’on se souvient que nous n’étions qu’une infime poignée alors que nous envisagions la construction d’un centre missionnaire. Or, j’avais établi comme base pour nos vies et la vie de l’oeuvre que nous devions matériellement pourvoir nous-mêmes à nos besoins ainsi que saint Paul l’avait appris à ses compagnons, d’où la base posée de «pasteur-ouvrier», et de plus nous ne voulions faire aucun appel d’argent ni par journaux, revues ou circulaires…

Car j’avais été très désagréablement impressionné par le jugement sévère que dans nos pays occidentaux la plupart portaient sur la religion et l’argent, et par l’hypothèque qui pesait sur le monde religieux à cause de cela.

J’avais donc décidé, de la manière la plus claire, de prêcher «gratuitement» l’Evangile et de travailler autant que je le pourrais et aussi longtemps que je le pourrais pour que cela soit. Et ce fut plus tard la base adoptée pour toute la communauté missionnaire du Centre. J’ai été personnellement pasteur et journaliste professionnel pendant quelque dix ans jusqu’à ce que, l’oeuvre ayant tellement grandi, les activités devenues si nombreuses et diverses, j’aie dû répondre à ce qui était clairement la volonté de Dieu et une nécessité dans le domaine de la santé car l’ampleur de la tâche m’épuisait ; c’était également devenu une nécessité pour l’exercice du ministère. J’ai donc laissé le journalisme professionnel, mais ce fut vraiment par obéissance, car j’aurais aimé, ainsi que le fit souvent saint Paul, tout au long de ma vie, m’auto-suffire sur le plan matériel.»

 

Comment la vocation du Centre Missionnaire s’est-elle concrétisée, dans la pratique ? Son implantation en plein cœur de la Bretagne, a-t-elle été le fruit d’une volonté délibérée ?

«Pourquoi au coeur de la Bretagne ? Certainement pas par choix personnel ! J’aurais à vues humaines préféré aller ailleurs ! Mais au plus profond de moi-même s’était développé le désir, la volonté de relever les anciennes ruines. Le texte d’Esaïe (chapitre 58) s’était imposé à moi.

En effet, alors que dans le journalisme, je sillonnais toute cette partie de la Bretagne occidentale, j’avais été frappé et attristé par les ruines envahies par les ronces de l’oeuvre évangélique du Guilly sise à quelque 15 kilomètres de Carhaix ; après ma conversion, plus d’une fois mon coeur s’est serré lorsqu’en voiture, je passais devant ces bâtiments délabrés ; plusieurs fois j’ai fait monter vers Dieu une prière instante demandant au Seigneur que soient relevées ces ruines. Je savais que plus loin, à quelques kilomètres, un ancien petit temple était devenu une étable…

Comment ces lieux de rayonnement de l’Evangile avaient-ils pu péricliter et devenir de tels contre-témoignages ! Cette pensée était tellement forte dans mon coeur que nous sommes allés nous informer dans l’espoir de pouvoir racheter les ruines pour reconstruire… Ce projet n’a pas pu aboutir. Ce qui fut d’ailleurs un bien car cette oeuvre mission-école du Guilly se trouvait dans un hameau en pleine campagne et le lieu n’aurait pas été adapté pour y édifier un centre missionnaire, de par sa localisation, et son exiguïté.

C’est donc à Carhaix et alentour que nous avons porté notre effort.»

Carhaix lieu central, l’ancien Vorgium des Romains.

«Nous n’avions pas d’argent et ce fut entièrement par la foi que nous avons tout envisagé avec la certitude que Celui qui nous avait appelés agirait avec fidélité et nous nous sommes donc mis à chercher des terrains dans tous les environs de Carhaix. Est-ce utile de souligner qu’un certain nombre de personnes, je ne parle pas des non-croyants, tournaient en dérision notre démarche de foi. Un pasteur n’a-t-il pas été jusqu’à dire: «Peut-il sortir quelque chose de bon de Bretagne ?» Mais nous n’en avions cure, et quand plus tard fut construit le Centre Missionnaire, plusieurs s’en réjouirent, mais d’autres, manifestement, eurent des sentiments peu iréniques de jalousie.

Ce fut une épopée de la foi vécue dans une joie qui nous transportait, mais ce furent aussi des temps de combats, d’épreuves, de craintes même et selon les moments, notre projet de construction voyait sa surface grandir ou rétrécir sur les plans que nous faisions…

C’est ainsi qu’en 1966, après plusieurs années de cheminement et de préparation à l’école de Dieu, nous achetâmes sur une colline toute proche de Carhaix un terrain en pente, alors champ et lande, avec un vieux poulailler en ruine à son sommet.

«Acheter !» Car nous avions acheté, mais en fait nous n’avions pas d’argent, et nous avions eu un très modeste prêt qui nous permit d’établir le compromis de vente… Et pourtant, en juillet l’année suivante, en 1967, le bâtiment principal était construit, et nous accueillions pour une grande mission d’évangélisation de toute la contrée quelque 50 jeunes Suédois qui venaient par le chant et le témoignage nous prêter main forte, et vivre eux-mêmes un temps de recueillement et de retraite spirituelle au milieu de nous.

Bien des bâtiments se sont ajoutés depuis lors, bâtiments que nous avons construits de nos propres mains, mais toujours sur la même base de la marche par la foi, sans faire d’appel d’argent ni par revues, circulaires etc.»

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La communauté missionnaire compte aujourd’hui plus de 80 membres…

Partage du repas…

Vue partielle des principaux bâtiments de l’ermitage

La vie communautaire

A la base de l’activité du Centre se trouve «l’équipe missionnaire» ou «communauté missionnaire». Elle est constituée de plusieurs dizaines d’hommes et de femmes, venus de plusieurs pays, d’horizons différents, ayant l’ardent désir de suivre le Christ dans une vocation commune.

Depuis les origines du Centre Missionnaire, l’équipe missionnaire, fait partie intégrante de l’église locale, en est la charpente ; le pasteur président du Centre étant aussi pasteur de l’église locale. C’est un choix déterminant ; ainsi l’église locale et l’équipe missionnaire vivent dans une véritable osmose fraternelle.

La communauté missionnaire, qui s’accroît constamment, compte actuellement plus de 80 membres : hommes et femmes engagés au service de Dieu. Elle est formée de gens mariés, et de célibataires qui ont choisi cette option pour le service de Dieu. Ceux qui ont choisi le mariage étant les plus nombreux. Les célibataires, les diaconesses, vivent en permanence au Centre ; les familles ont leur logement à l’extérieur, dont un certain nombre aux alentours immédiats du Centre, les autres en ville ou à quelque distance. Par souci de sauvegarder la vie familiale, les couples prennent quotidiennement un repas chez eux, l’autre repas étant partagé en commun au Centre.

Partage avec nos contemporains

L’aspect communautaire est total dans l’entraide et le partage, chacun cependant gardant la totale gestion de ses gains et de ses biens ; la ligne que saint Paul a tracée est celle choisie: «le superflu des uns pourvoit au nécessaire des autres.»

La charte, très simple, a été établie à partir de l’Evangile et des expériences faites dans la vie pratique. L’entrée dans l’équipe missionnaire ne peut s’envisager qu’après un temps probatoire d’au moins un an où les vocations sont éprouvées, année précédée d’un pré-temps probatoire.

Depuis son origine, les membres de la communauté vivent de leur travail, entendant être présents au sein des activités professionnelles de la société environnante. Ils travaillent donc à l’extérieur du Centre Missionnaire, ayant des professions très diverses : employés, artisans, enseignants, médecins, infirmières, magistrat…, et partagent directement de cette manière les activités et les soucis de nos contemporains.

La riche diversité d’une communauté

Le travail quotidien au Centre Missionnaire est effectué bénévolement, en fonction des besoins, des disponibilités et des capacités. Si bien des travaux ponctuels ou réguliers mobilisent une partie plus ou moins importante de la communauté, chacun se spécialise aussi au fil des années dans des tâches spécifiques, selon ses capacités, sa formation initiale, et surtout, en fonction des besoins de l’oeuvre, mettant ainsi ses capacités au service de tous.

La riche diversité d’une communauté permet d’ailleurs à tous d’acquérir auprès des autres de nouvelles compétences. Il faut aussi prendre soin des enfants pendant les activités communautaires. Les espaces verts, les nombreux jeux mis à leur disposition facilitent la tâche : poneys, terrains de sport, de football, de tennis, de tir à l’arc, cabane de trappeurs, etc. Une certitude : ils aiment vraiment venir au Centre !

De nombreuses activités sont proposées aux jeunes de l’équipe missionnaire et de l’église tout au long de l’année.

Un ermitage, lieu de calme et de recueillement, a été aménagé dans un ancien corps de ferme typiquement breton, qui a été entièrement rénové et transformé. Suffisamment proche du Centre Missionnaire, tout en étant situé dans un lieu retiré en bordure de forêts, il permet notamment aux membres de l’équipe missionnaire de se retirer quelques temps à l’écart pour méditer la Parole de Dieu et prier.

 

La chapelle de l’ermitage…

Vue partielle du salon de l’ermitage…

 

 

 

 

 

 

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La vie de l’église

Au Centre Missionnaire se rassemble également l’église protestante locale. Les membres de la Communauté missionnaire et les chrétiens de l’église se retrouvent en particulier chaque dimanche matin pour le culte. Ils se réunissent également pour prier et écouter la prédication de l’Evangile plusieurs fois par semaine : le dimanche après-midi ou le mardi soir à Carhaix notamment, mais également dans d’autres lieux, partout où l’on demande de partager la méditation de la Parole de Dieu.

L’office du milieu du jour Chaque jour à 12h20 (horaire choisi afin de permettre aux chrétiens travaillant aux alentours de participer à cet office), les membres de la communauté, les hôtes et les chrétiens de l’église qui le souhaitent se retrouvent pour un court office du milieu du jour. Cette halte quotidienne est rythmée par le chant de cantiques, la prière et la lecture suivie des Psaumes (ou des évangiles, à Pâques, à Noël et à la Pentecôte).

Chaque vendredi soir, une réunion particulière rassemble les jeunes en formation et ceux qui suivent un temps d’approfondissement de leurs connaissances bibliques, pour la lecture et la méditation suivies des évangiles. Les cours, dispensés en d’autres moments, sont réservés aux jeunes en formation pastorale, missionnaire et diaconale.

Heures des offices du dimanche au Centre Missionnaire :

– 10 H et 17 H

Outre les offices, de très nombreuses activités rythment la vie de l’église : les tâches diaconales, l’encadrement des nombreuses activités pour jeunes, les actions d’évangélisation, l’accueil et l’accompagnement des hôtes de passage… la vie quotidienne au Centre Missionnaire est très riche. Nombreux sont ainsi les chrétiens qui accompagnent chaque semaine, dans le partage fraternel, les membres de la communauté missionnaire.

 

Centre Missionnaire Carhaix - Sortie d'un office

Sortie de l’office dominical où plus de 200 personnes se retrouvent

Centre Missionnaire Carhaix - Vue partielle salle de culte

Vue partielle de la salle de culte où se réunissent chaque semaine les membres de l’église.

 

 

 

 

 

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Centre Missionnaire Carhaix - Pasteur Yvon Charles au Vatican

(1)

Centre Missionnaire Carhaix - Voyage Mont Athos

(2)

Vivre l’église universelle

Voyages, rencontres…

Dès l’origine, le Centre Missionnaire a voulu situer résolument son action dans le cadre de l’Eglise Universelle.

La volonté de rencontre, de dialogue, d’écoute fraternelle a conduit depuis quelque 40 années le pasteur Yvon Charles en bien des lieux, tant en France qu’à l’étranger.

Cette ouverture aux autres se fait sans ambiguïté, le Centre Missionnaire désirant demeurer très fermement fondé sur les enseignements de la Bible.

De nombreux voyages ont ainsi été l’occasion de fraternelles rencontres : au Mont Athos en Grèce, au monastère Sainte-Catherine du Sinaï, à Jérusalem, à Taizé, au Vatican, au Conseil Œcuménique des Eglises, mais aussi aux U.S.A. avec les Amish, avec les Vaudois en Italie, avec des jeunes églises d’Afrique au Niger, au Burkina, avec les Tziganes lors de différentes missions…

Les enquêtes pour les revues éditées au Centre Missionnaire ont également parfois nécessité de grands déplacements : U.S.A., Canada, Scandinavie, Russie, Afrique… Israël où des relations anciennes et privilégiées ont été tissées.


Au Vatican :

Au siège du Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens : rencontre en avril 1996.

Sur la photo ci-dessus (1), son Exc. Mgr. Duprey (Secrétaire et Coordinateur du Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens), et le pasteur Y.Charles.

Au cours de cette visite à Rome, le pasteur Yvon Charles s’est entretenu avec l’évêque Patrick Saint-Roch, Recteur de l’Institut Pontifical d’Archéologie Chrétienne.

(Voir Document Expériences n° 103)


Au Mont Athos

C’est toujours dans cette même perspective d’ouverture attentive et fraternelle vers les autres que le Centre Missionnaire a entrepris d’étudier l’église orthodoxe, une des plus grandes et plus anciennes composantes du christianisme. Après quelques contacts en France, muni d’une lettre d’introduction orthodoxe officielle, le pasteur Yvon Charles s’est rendu en Grèce, dans le haut-lieu de l’orthodoxie: «L’Agio Oros» (la Sainte Montagne) comme l’appellent les orthodoxes, véritable cœur des églises orthodoxes du monde (photo 2). Quelques temps plus tard, c’est au cœur du Sinaï, au monastère de Sainte-Catherine, qu’il poursuivra ses contacts avec l’église orthodoxe.


A Jérusalem :

La première enquête en Israël s’est effectuée au lendemain de la Guerre des Six Jours en 1967. Rencontres, études se sont poursuivies depuis lors… Nombreux sont les liens qui se sont tissés tant avec les Juifs pieux que messianiques. Durant le voyage de novembre 1994, le pasteur Yvon Charles a eu l’occasion de s’entretenir à Jérusalem avec l’archevêque David Sahagian au patriarcat de l’église Arménienne, le père Shiméon au patriarcat de l’église Syriaque, le père Sarabaman, au patriarcat de l’église Copte, l’Igoumène Melkite, le père Jacob du monastère de Saint-Jean-du-désert. (photos ci-dessous)

Centre Missionnaire Carhaix - Jérusalem Centre Missionnaire Carhaix - Le mur des lamentations


Centre Missionnaire Carhaix - Pasteur Yvon Charles, Pasteur Clément Le Cossec et RP Regimbal

Les premiers «Documents EXPERIENCES» consacrés au Réveil Charismatique en milieu catholique nord-américain, la rencontre au Canada avec le R.P. Regimbal, sa venue au Centre Missionnaire en novembre 1971, ont contribué à introduire le mouvement charismatique en France..

De très nombreux contacts existent également avec des responsables d’Eglises et d’oeuvres du protestantisme français..

Le Centre Missionnaire a fait l’objet d’émissions radio et télévisées et de très nombreux articles dans des journaux et revues, tant en France qu’à l’étranger. Il a eu l’occasion d’accueillir dans ses murs les pasteurs, présidents et secrétaires généraux de la Fédération Protestante de France: J. Maury, G. Appia, A. Nicolas, P. Chrétien, J. Stewart, L. Schweitzer, J.A. de Clermont; mais aussi le Cardinal Gouyon, le Père R. Laurentin, etc..

En 1985, le pasteur Y. Charles a été l’un des fondateurs de la première structure régionale de la Fédération Protestante de France, celle de Bretagne..

Le Centre Missionnaire a fait partie du département des communautés (anciennement département de Recherches Communautaires) de la FPF durant quelque 30 ans.

En mars 2000, le Centre Missionnaire a accueilli comme il l’avait déjà fait 20 ans auparavant, la rencontre annuelle du département de Recherches Communautaires de la Fédération Protestante de France.


Plusieurs présidents de la Fédération Protestante sont venus au Centre Missionnaire…

Ci-dessus (photo de gauche), les pasteurs Jean Arnold de Clermont, Président de la FPF, et Yvon Charles, accompagnés de leurs épouses, lors d’une rencontre au Centre Missionnaire.

Le Centre Missionnaire a accueilli les responsables de communautés protestantes lors de la rencontre du Département de Recherches Communautaires en mars 2000. Le Président de la FPF Jean Arnold de Clermont a tenu à participer à ces travaux lors de la première journée (photo de droite).


Centre Missionnaire Carhaix - Interview télévisée du pasteur Yvon Charles Centre Missionnaire Carhaix - Culte télévisé en direct au Centre Missionnaire

Le pasteur Yvon Charles (à gauche) est interviewé par le pasteur Robert Somerville sur le thème de l’autorité des Ecritures, lors d’une émission télévisée de «Présence Protestante».

Le Centre Missionnaire a fait l’objet de plusieurs émissions télévisées ou radiophoniques. Parmi les plus marquantes : le culte de Pentecôte 1974, diffusé en direct sur la Première chaîne de télévision (photo de droite).

En septembre 1988, c’est un reportage sur la vie et les activités du Centre Missionnaire qui était diffusé dans le cadre de l’émission «Présence Protestante».


Centre Missionnaire Carhaix - Le pasteur Samuel Charles s’entretenant avec Mr Gordon Showell-Rogers, ancien secrétaire Général de l’Alliance Evangélique Européenne (AEE), et actuel Directeur International de l’Alliance Evangélique Mondiale (WEA).

Le pasteur Samuel Charles s’entretenant avec Mr Gordon Showell-Rogers, ancien secrétaire Général de l’Alliance Evangélique Européenne (AEE), et actuel Directeur International de l’Alliance Evangélique Mondiale (WEA).

Centre Missionnaire Carhaix - logo WEA

Dès 2003, le Centre Missionnaire prenait contact avec les responsables du grand mouvement de rapprochement des divers courants évangéliques, initié en 2001 pour aboutir en 2010 à la création officielle du Conseil National des Evangéliques de France.

Membre de l’Alliance Evangélique Française, le Centre Missionnaire était au nombre des oeuvres membres fondateurs du CNEF, lors de l’Assemblée Générale constitutive du 15 juin 2010 à Nogent-sur-Marne.

Centre Missionnaire Carhaix - Le pasteur Stéphane Lauzet en compagnie des pasteurs Yvon Charles et Samuel Charles, lors de sa venue au Centre Missionnaire au printemps 2009 Centre Missionnaire Carhaix - CNEF, le pasteur Stéphane Lauzet

Le pasteur Stéphane Lauzet en compagnie des pasteurs Yvon Charles et Samuel Charles, lors de sa venue au Centre Missionnaire au printemps 2009 (photo de gauche). Le pasteur S. Lauzet alors secrétaire général de l’Alliance Evangélique Française, a ensuite été codirecteur du Conseil National des Evangéliques de France (CNEF). Il est actuellement «chargé de mission auprès des alliances francophones» pour l’Alliance Evangélique Mondiale, administrateur national des Associations Familiales Protestantes, et chargé de mission au S.E.L. (service d’entraide et de liaison).

Photo de droite : le 15 juin 2010 se tenait à Nogent-sur-Marne l’Assemblée Générale constitutive du CNEF.


Rencontre annuelle du «Centre Evangélique d’Information et d’Action»… De très nombreux visiteurs se sont arrêtés au stand du Centre Missionnaire lors des trois journées de la grande rencontre annuelle du «Centre Evangélique d’Information et d’Action» qui s’est tenue en région parisienne en novembre 2012.

Conférences, débats, échanges, cultes, se succèdent lors de ces journées très conviviales, auxquelles participent chaque jour nombre de chrétiens protestants évangéliques, venus de toute la France et de pays voisins. Ces moments sont donc l’occasion de contacts, rencontres, partage avec des personnes très diverses, et permettent également de tisser des liens avec les associations et œuvres chrétiennes présentes, notamment aux quelque 190 stands de l’exposition qui s’y tient.

L’œuvre du Centre Missionnaire, ses revues «Les Documents Expériences», «Femme Chrétienne» et «Regard d’Espérance» ont intéressé les chrétiens de tous horizons, et ont aussi attiré au stand beaucoup de lecteurs anciens et nouveaux, d’amis et de connaissances venus de tout le pays, et même d’Afrique !


Centre Missionnaire Carhaix - Pasteur Yvon Charles, voyage en Afrique, au Burkina Faso

Le pasteur Yvon Charles lors d’un voyage au Burkina Faso où il était invité à prêcher par une église pour un rassemblement national.

Dès les années 1970, le Centre Missionnaire a développé de nombreuses relations avec les églises de différentes dénominations d’Afrique. Depuis lors de nombreux liens se sont créés , notamment au travers de la formation pastorale, ou la préparation à un service missionnaire, diaconal dans l’église, qui sont dispensées au Centre Missionnaire, et pour lesquelles des stagiaires de quelque de 20 pays sont venus au Centre Missionnaire.

Plusieurs pasteurs ainsi formés au Centre Missionnaire occupent d’importants postes de responsabilité au sein de leurs églises nationales…

Certains stagiaires sont même devenus aujourd’hui des responsables administratifs et économiques de premier plan dans leur pays.

Ce sont donc autant de relais précieux pour l’acheminement des nombreux colis alimentaires et aides de toutes sortes que le Centre Missionnaire envoie régulièrement aux pays du tiers-monde.


Centre Missionnaire Carhaix - Rencontre prêtres et pasteurs

Rencontre prêtres et pasteurs en avril 1989…

Oecuménisme, quelques jalons d’une marche déjà longue…

Rencontres au Siège du Conseil Oecuménique des Eglises à Genève (1967, 1970), à Taizé…

Nombreuses rencontres prêtres-pasteurs depuis le début des années 70…

Pastorales interdénominationelles dès 1969 et rencontres Prêtres-Pasteurs au Centre Missionnaire.

Le pasteur Y. Charles est le co-fondateur avec le pasteur Thomas Roberts des rencontres interdénominationnelles pastorales et charismatiques à Versailles (France, Belgique, Suisse…)

Participation dès l’origine (1974) aux rencontres oecuméniques nationales et triennales de Chantilly.

Participation durant des années aux réunions du «Forum Oecuménique» de la F.P.F.

Visite au Centre Missionnaire des délégués nationaux protestants et catholiques à l’oecuménisme :
– le pasteur G. Appia et le père J. Desseaux en 1974
– le pasteur A. Nicolas et le père R. Girault en 1983
– le pasteur M. Freychet et le père D. Sicard en 1987 (photo ci-contre)…

Etude du monachisme orthodoxe avec notamment un voyage au Mont Athos, aux Météores, et à Athènes (1993).

Rencontre avec Mgr. Duprey, secrétaire du Conseil pontifical, au Vatican, au siège du Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens (au Vatican 1996). etc…

Des voyages ont également été l’occasion de fraternelles rencontres avec des orthodoxes au Mont Athos en Grèce ou au monastère de Sainte-Catherine dans le Sinaï, ainsi qu’au Moyen-Orient avec des responsables des églises orientales, arméniennes, coptes, syriaques, melkites, etc. mais aussi aux USA avec les Amishs et avec les Vaudois en Italie.

Centre Missionnaire Carhaix - 1994, Pennsylvanie, USA, enquête au pays des Amishs... Centre Missionnaire Carhaix - Le pasteur Yvon Charles avec le pasteur Manico Gimenez...

Ci-dessus à gauche : 1994, Pennsylvanie, USA, enquête au pays des Amishs. Ce courant évangélique est issu du mouvement mennonite et à travers lui, des premiers anabaptistes de Zurich (1525).

Il est donc héritier de l’un des plus anciens courants protestants (antérieur au calvinisme) à qui l’on doit la première confession de foi d’églises protestantes (confession de Schleitheim – 1527).

Les Amishs, sans que l’on ait à les imiter, nous apportent une leçon essentielle pour le christianisme du 3ème millénaire : Il ne s’agit pas de refuser la modernité mais
– de comprendre quel est son impact sur la foi et la vie communautaire.
– de la maîtriser pour ne pas être son esclave. (Cf. Documents «EXPERIENCES -n°96)

A droite : Des relations très fraternelles se sont tissées entre le Centre Missionnaire et les responsables des églises issues du «réveil» parmi les Tziganes, dont le pasteur C. Le Cossec a été le pionnier. Ainsi le pasteur Y. Charles a prêché à plusieurs reprises à la convention nationale tzigane et autres rassemblements, en France et en Espagne, tels celui des prédicateurs du peuple «gitanos», français et espagnol dans le sud de la France. Il s’y est rendu plusieurs fois à l’invitation de leur principal responsable, le pasteur Manico Jimenez avec lequel des liens fraternels étroits ont existé, jusqu’à son départ auprès de Dieu, survenu en 2010 ; liens qui demeurent très étroits avec son fils Mario, également prédicateur.